Pourquoi les téléfilms de Noël commencent-ils de plus en plus tôt chaque année ?

Chaque automne, le phénomène se répète : dès la mi-octobre, les téléfilms de Noël reviennent sur nos écrans. Si, autrefois, ils étaient réservés au mois de décembre, la saison des films de Noël commence désormais bien avant Halloween. En 2024, TF1 a lancé son premier téléfilm de Noël dès le 14 octobre. Mais pourquoi cette précipitation à sortir les guirlandes avant même la Toussaint ?

Des audiences qui donnent raison aux chaînes

Le succès des téléfilms de Noël ne faiblit pas, bien au contraire. Lors de la première diffusion de Mon conte de fées de Noël le 14 octobre 2024 sur TF1, le film a rassemblé 1,2 million de téléspectateurs. C’est une excellente audience pour une diffusion de l’après-midi, avec plus de 30 % de part d’audience sur la cible préférée des annonceurs : les femmes de moins de 50 ans responsables des achats (appelées “FRDA-50”).

Sur la même période, d’autres téléfilms diffusés sur TF1 atteignent régulièrement entre 1,3 et 1,5 million de téléspectateurs, et parfois jusqu’à 20 % de part d’audience sur l’ensemble du public. Autrement dit, ces programmes séduisent largement plus que la plupart des émissions diffusées au même horaire.

Aux États-Unis, la célèbre chaîne Hallmark produit chaque année près de 40 nouveaux téléfilms de Noël. Depuis 2009, elle en a diffusé plus de 300, devenant une véritable référence du genre. Là-bas aussi, la saison commence souvent dès le mois d’octobre, voire fin septembre.

Une stratégie marketing bien pensée

Si les téléfilms de Noël apparaissent de plus en plus tôt, c’est aussi pour des raisons économiques. Pour les chaînes de télévision, c’est une période en or. Ces programmes attirent un public fidèle et familial, idéal pour les annonceurs qui veulent communiquer autour des fêtes.

En prolongeant la saison de Noël sur plusieurs mois, les chaînes maximisent leurs revenus publicitaires. TF1, par exemple, diffuse désormais plus de 70 téléfilms de Noël chaque année, entre octobre et janvier. C’est une manière de capitaliser sur un contenu peu coûteux à produire mais extrêmement rentable à diffuser.

Un besoin de réconfort qui s’installe tôt

Au-delà des chiffres, il y a une raison plus émotionnelle à ce succès. Beaucoup de téléspectateurs associent ces films à un moment de douceur et de réconfort. Dans un monde souvent stressant, les histoires pleines de bons sentiments, de neige et de romance permettent de s’évader.

Dès les premières soirées fraîches d’octobre, le public a envie de se blottir sous un plaid avec un chocolat chaud. Les chaînes profitent donc de cette envie de cocooning pour lancer la “magie de Noël” plus tôt.

Le rôle clé des plateformes de streaming

Netflix, Prime Video ou encore Disney+ ont aussi bousculé le calendrier. Depuis quelques années, ces plateformes sortent leurs premiers films de Noël dès la mi-octobre pour attirer les abonnés avant la concurrence.

Cette course au “premier film de Noël de l’année” pousse les chaînes traditionnelles à réagir. Résultat : la saison débute de plus en plus tôt, aussi bien à la télévision qu’en streaming.

Une question d’habitude… et de commerce

Enfin, il faut reconnaître que Noël commence désormais plus tôt dans tous les domaines : les décorations apparaissent dès début septembre dans les magasins, les publicités pour les jouets inondent les écrans, et les promotions du Black Friday s’étalent sur plusieurs semaines.

Les téléfilms de Noël s’inscrivent simplement dans cette tendance : celle de prolonger la période festive et d’accompagner les envies de fête du public.

Pour conclure

Si les téléfilms de Noël envahissent nos écrans dès octobre, ce n’est pas un hasard.

1) Les audiences sont excellentes, souvent supérieures à 1 million de téléspectateurs par film.

2) Les annonceurs adorent cette période, très rentable pour les chaînes.

3) Le public en redemande, trouvant dans ces histoires un vrai moment de réconfort et de bonne humeur.

4) Les plateformes de streaming accélèrent le mouvement, rendant la “magie de Noël” omniprésente dès l’automne.

En somme, la saison de Noël n’a jamais été aussi longue… et pour les fans de Téléfilms de Noël, c’est une très bonne nouvelle.

10 commentaires sur “Pourquoi les téléfilms de Noël commencent-ils de plus en plus tôt chaque année ?

  1. Maebe on

    Je trouve çà génial moi sa me permets de supporter cette dépression qui me colle au corps depuis des années
    Sa me fait beaucoup beaucoup de bien
    Merci

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  2. Carine on

    Merci pour l’article. J’adore quand arrivent la période de diffusion des films de Noël. Personnellement ça ne me dérange pas que ce soit plus tôt, au contraire dans la période actuelle un peu de douceur est bienvenue.

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  3. Johan on

    Bonsoir,
    Merci pour votre très bon article.
    Pour moi les films de Noël permettent à donner du moral et de la joie à toute les personnes qui déprime à cause du mauvais temps de l’automne.
    Bonne continuation en espérant vous relire très bientôt.

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  4. Florence Bonora on

    J’adore la période des films de Noël cela permet de s évader et de retrouver de la joie, du bonheur de belles histoires ce qui change du monde dans lequel nous vivons on a besoin de ses films je suis tellement heureuse que cela commence mi octobre

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  5. LAURENS on

    Bonsoir,
    Ça commence plus tôt comme ça on a le temps de profiter. Hâte de regarder en Replay le film diffusé l’après-midi en soirée… ça fait du bien après le travail. Les déco d’halloween ça me déprime, pas fan. Mais voir celles de Noël à côté c’est vraiment agréable.
    On a besoin de magie,de parenthèses grâce à ces films de Noël.

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  6. Marion L on

    Superbe article, merci !
    Ces téléfilms permettent de mettre un peu de légèreté dans nos vies et dans ce monde qui tourne à l’envers.
    Une vraie source de réconfort pour moi, alors plus tôt ils démarrent, mieux c’est !

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  7. Amandine on

    Merci pour cette article. Cela me met en joie d’avoir les téléfilms plutôt. Même si on connaît déjà beaucoup, c’est toujours un plaisir de les regarder ou de les avoir en fond. Plus les années passent, moins en moins j’ai envie de fêter Halloween, je n’y trouve plus de sens. J’avoue qu’avancer la période de fêtes de fin d’année, me convient bien.

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  8. tdn.loweb.fr on

    Bonjour.
    Il y a une expression anglophone « Christmas in July » qu’Hallmark, grand créateur de cartes de vœux et de téléfilms romantiques, a repris à son compte en diffusant, aux Etats Unis, des téléfilms de Noël inédits… en juillet !
    Ce sont parfois ces téléfilms, quand le doublage a été réalisé, que nous voyons en octobre. Parfois…

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